Les carnets d’alerte peuvent être achetés dans toutes les librairies.
Si votre librairie n’a pas tous les carnets, pensez à les commander ou les acheter sur internet en cliquant ici !
Vous pouvez trouver notre collection Carnets en poche (5 carnets sur 6) sur ce site internet.

Philosophe et paysan, Pierre Rabhi prend de la hauteur et donne un aspect poétique et analytique à ces sujets d’une extrême gravité. Journaliste, autric, conférencière, Juliette Duquesne propose aux lecteurs d’avoir accès à une information synthétisée, aussi juste et précise que possible. Deux approches complémentaires.

Les carnets d’alerte sont le résultat d’une enquête et non du point de vue d’un journaliste et de Pierre Rabhi. Entre 40 et 60 personnes  sont interrogées pour chaque carnet. Une synthèse des propos de toutes les personnes est réalisée.  Nos enquêtes sont le résultat d’interviews et d’échanges avec des acteurs de la société civile aux fonctions et points de vue très différents. A travers les carnets, nous essayons au maximum de distinguer le fait de l’opinion. Dans les carnets, toutes les informations sont sourcées et vérifiées.

Même si les enquêtes sont engagées,  nous interrogeons  tous les acteurs de Monsanto à la FNSEA,  nous allons à leur rencontre, sur le terrain.  Nous lisons leurs travaux et  tentons  de comprendre le positionnement subtil de chaque acteur. Aujourd’hui, les mêmes informations sont sans cesse reprises. Vérifier une information prend du temps. Les articles ou les reportages manquent souvent d’une vision globale. Les reportages traitent souvent d’une partie d’un problème, il est difficile d’avoir une vision large d’un sujet.

Nous synthétisons le positionnement de chaque acteur afin d’avoir une vision globale. Les carnets d’alerte permettent d’exercer le métier de journaliste autrement.  Il s’agit d’enquêtes engagées mais objectives. Il nous semble que les carnets d’alerte répondent à un manque. De nombreux lecteurs, téléspectateurs le reconnaissent : difficile d’avoir aujourd’hui une information fiable, globale et indépendante malgré la surabondance d’informations.

L’humain au risque de l’intelligence artificielle

Que cache au juste l’intelligence artificielle ? Pierre Rabhi nous rappelle qu’elle est avant tout fille de l’aptitude humaine. Les ordinateurs, en effet, n’ont ni intelligence propre ni états d’âme : ils sont surtout d’incroyables machines à calculer, à « avaler » des données. Les entreprises rivalisent d’imagination pour les récolter et tenter de cibler leur publicité. Certains États les utilisent pour surveiller les citoyens. L’art de l’indiscrétion est ainsi généralisé. 

Présentée comme la solution idéale à de nombreux maux, l’intelligence artificielle a toutefois des limites, dont une essentielle : la pollution liée au numérique. 

Juliette Duquesne a interrogé plus de 80 personnes à travers le monde. Son enquête montre que l’intelligence artificielle, déjà exploitée dans de multiples secteurs de notre société, présente des risques bien plus insidieux que ceux décrits par la science-fiction. 

Est-il possible de construire un numérique moins envahissant, plus sobre, libre et convivial ? Des solutions existent, déjà expérimentées par la société civile, que ce carnet propose de partager. 

Vivre mieux sans croissance

+ 0,3 %, + 1,1 %, + 2,5 %…

Le taux de croissance est constamment attendu, décortiqué, invoqué, imploré, voire supplié.

Aujourd’hui et depuis quelques années, les mêmes journaux déplorent une croissance trop faible. Et pourtant, les mêmes journaux déplorent que la planète soit envahie de plastiques, que la biodiversité disparaisse, que le réchauffement climatique, la pollution des sols et de l’eau s’aggravent… sans établir aucun lien !

La croissance ne serait-elle pas plutôt la cause de ces multiples déséquilibres ?

Avec 2 % de croissance par an, nous pourrons en 2100 consommer près de six fois plus de biens qu’aujourd’hui.

L’eau que nous sommes, un élément vital en péril

« Vous êtes et nous sommes tous de l’eau », répond souvent Pierre Rabhi aux journalistes qui l’interpellent sur cet élément vital. L’océan, l’un des poumons de notre planète, est en grand danger. Les humains l’ont trop longtemps considéré comme une poubelle, tout comme les mers et les rivières. L’agriculture intensive, l’utilisation massive d’engrais chimiques sont la

principale cause de pollution et de consommation de l’eau douce. En France, les pesticides sont présents dans la quasitotalité des cours d’eau et des nappes phréatiques.Les quelque 60 chercheurs, agriculteurs et acteurs de la société civile interrogés pour ce livre le rappellent avec force : l’eau est indispensable à la vie. Chaque jour dans le monde, près de mille enfants de moins de 5 ans meurent d’avoir bu de l’eau insalubre. Objet des convoitises de sociétés multinationales, l’eau est un bien commun qui nécessite une gestion collective.

Comment la consommer de façon plus sobre, écologique, équitable et locale ?

Pour en finir avec la faim dans le monde

Afin de justifier l’agriculture intensive, certains nous expliquent que, depuis cinquante ans, la faim dans le monde a régressé. Et qu’il est impossible de nourrir 7 milliards d’humains en recourant à des techniques respectueuses de l’environnement.

Comment justifier qu’aujourd’hui des enfants, des femmes et des hommes meurent encore de faim ? Et surtout, comment mettre un terme à ce délit collectif insoutenable ?

Entre surabondance et pénurie, le système alimentaire mondial actuel est en échec. Pour faire face à l’augmentation de la population et à la dégradation de l’environnement, des choix urgents s’imposent.

L’agroécologie, qui ne requiert aucun pesticide chimique, est parfaitement adaptée à la condition souvent précaire des paysans. Elle est la solution pour, enfin, éradiquer la faim dans le monde.

Reposant sur une enquête approfondie, ce livre propose des solutions. Oui, il est possible de nourrir tous les enfants que porte notre Terre.

Les semences, un patrimoine vital en voie de disparition

Trois quarts des variétés de semences ont disparu en un siècle. Or les semences sont la base même de la vie. Comment expliquer, alors, que ce sujet crucial ait été si longtemps maintenu hors de portée et de compréhension du grand public ?

La réglementation, il est vrai, est particulièrement complexe. Mais surtout, celui qui possède la semence contrôle toute la chaîne alimentaire. Détenir ce marché mondial représente des enjeux financiers colossaux.

Cette appropriation du bien commun a commencé à se mettre en place, il y a plus de cinquante ans, avec les semences industrielles. Aujourd’hui, elle s’accentue avec les OGM et les « nouveaux OGM », privant des paysans du monde entier du droit élémentaire de cultiver leurs propres graines.

Comment et pourquoi ce bien si précieux, qui devrait appartenir à tous, a-t-il été privatisé ? Quelles sont les conséquences d’une telle logique ? Quels risques fait-elle courir à la nature, dont l’être humain est lui-même une composante ? Telles sont les questions, vitales pour l’avenir, abordées dans ce carnet d’alerte.

Les excès de la Finance
ou l’art de la prédation légalisée

Bourse ou la vie ! Peu d’injonctions caractérisent mieux notre époque. Les choix et les orientations dites économiques de nos sociétés sont une catastrophe pour la plus grande partie de l’humanité. La financiarisation de l’économie a des conséquences négatives concrètes sur les États, les citoyens, les entreprises, les salariés, le prix des denrées alimentaires de base ou, plus grave encore, la nature…

Déficits, subprimes, fonds de pension, produits dérivés, trading haute fréquence… Autant de termes, souvent opaques, qui ont envahi notre quotidien et conquis la planète, non sans ravages. Les récentes crises financières n’ont pourtant guère connu de précédents. L’ampleur de tels ouragans mérite explications et information, pour tenter de comprendre l’univers de la finance sans le caricaturer. Ce livre présente des solutions pour éviter une nouvelle crise de grande ampleur. Et pour promouvoir une finance éthique et solidaire, en mesure d’enrayer une logique contraire à l’équité.