La nouvelle grande enquête Carnets d’alerte

Face à la montée de l’extrême droite et à la crise démocratique : être Autonomes et solidaires pour le vivant, s’organiser sans l’autorité de l’État.
C’est le titre de notre nouvel ouvrage écrit par Juliette Duquesne et publié par les éditions Le Bord de l’eau. Trois ans d’investigation et plus d’une centaine de personnes interrogées.
En France, les initiatives ne manquent pas : habitats partagés, coopératives, ZAD, associations, communes… Elles expérimentent d’autres manières de faire vivre la démocratie. Dans le monde, dans des régions comme au Chiapas au Mexique, les zapatistes bâtissent leur autonomie depuis plus de 20 ans.
En entremêlant cas concrets et réflexions théoriques, cette enquête permet d’ouvrir nos imaginaires à différentes échelles et de relier les expériences actuelles à des courants historiques tels que l’anarchisme.
Actualité
Voici les 6 autres grandes enquêtes Carnets d’alerte publiées en livres et diffusées en podcast
L’humain au risque de l’intelligence artificielle
Que cache au juste l’intelligence artificielle ? Les ordinateurs, en effet, n’ont ni intelligence propre ni états d’âme : ils sont surtout d’incroyables machines à calculer, à « avaler » des données. Les entreprises rivalisent d’imagination pour les récolter et tenter de cibler leur publicité. Certains États les utilisent pour surveiller les citoyens. L’art de l’indiscrétion est ainsi généralisé.
Présentée comme la solution idéale à de nombreux maux, l’intelligence artificielle a toutefois des limites, dont une essentielle : la pollution liée au numérique.
Pour en savoir plus, lire notre livre L’humain au risque de l’intelligence artificielle
Vivre mieux sans croissance
+ 0,3 %, + 1,1 %, + 2,5 %… Le taux de croissance est constamment attendu, décortiqué, invoqué, imploré, voire supplié.
Aujourd’hui et depuis quelques années, les mêmes journaux déplorent une croissance trop faible. Et pourtant, les mêmes journaux déplorent que la planète soit envahie de plastiques, que la biodiversité disparaisse, que le réchauffement climatique, la pollution des sols et de l’eau s’aggravent… sans établir aucun lien !
La croissance ne serait-elle pas plutôt la cause de ces multiples déséquilibres ? Avec 2 % de croissance par an, nous pourrons en 2100 consommer près de six fois plus de biens qu’aujourd’hui. »
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à lire notre livre : Vivre mieux sans croissance
L’eau que nous sommes, un élément vital en péril
En France, les pesticides sont présents dans la quasi-totalité des cours d’eau et des eaux souterraines. Au niveau mondial, l’agriculture consomme 90 % de l’eau.
« On refait avec la mer la même erreur qu’avec les ressources en eau douce, alerte Julie Trottier, chercheuse au CNRS. Il y a beaucoup d’eau dans la mer, mais elle n’est pas infinie. Le problème, c’est la saumure rejetée. De petites mers mortes risquent de se former le long des côtes, du fait de l’accumulation de saumure. Je suis farouchement hostile au dessalement de l’eau de mer. Cela signifie que la consommation n’est pas durable et que nous refusons d’en changer. On réfléchit en termes de gestion de l’offre : plus nous aurons d’eau, plus nous en utiliserons. »
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à lire notre livre : L’eau que nous sommes, un élément vital en péril
Les semences, un patrimoine vital en voie de disparition
75 % des variétés de semences ont disparu en un siècle.
« Les variétés du domaine public, c’est notre patrimoine commun. Il est inadmissible qu’elles aient été rendues illégales par une législation qui n’avait vocation qu’à assurer la standardisation de la production agricole », souligne Blanche Magarinos-Rey, l’une des rares avocates en France à défendre la cause environnementale.
Pour en savoir plus lire notre livre : Les semences, un patrimoine vital en voie de disparition
Pour en finir avec la faim dans le monde
2, 8 milliards d’enfants, de femmes et d’hommes souffrent d’un manque de nourriture ou de micronutriments, soit près 40 % de la population mondiale.
« En Europe, l’agroécologie est parfois perçue comme une lubie de bobo. Mais, pour les petits paysans d’Afrique, elle réduit la dépendance et permet de produire à faible coût », souligne Olivier De Schutter, ancien rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à l’alimentation (2008-2014)
Pour en savoir plus lire notre livre : Pour en finir avec la faim dans le monde
Les excès de la finance ou l’art de la prédation légalisée
La taille du secteur bancaire européen est plus de 3,5 fois supérieure au PIB des pays européens.
« La financiarisation de l’économie a des répercussions très concrètes sur les salariés, les entreprises, les États, les citoyens, sur l’augmentation des inégalités, sur le prix des denrées alimentaires de base et même sur la nature. »
Juliette Duquesne, Journaliste
Pour en savoir plus lire notre livre : Les excès de la finance