Covid-19 : En finir avec les excès de la finance !
- mars 27, 2020
- actualités
Des baisses et des hausses historiques sur les marchés boursiers depuis le début de l’épidémie de Covid-19 ! La volatilité des cours est extrême.
Des baisses et des hausses historiques sur les marchés boursiers depuis le début de l’épidémie de Covid-19 ! La volatilité des cours est extrême.
Les critères des obligations vertes ne sont toujours pas assez contraignants. Faute de définition claire, la finance verte permet donc à des entreprises de réaliser du “green washing” –du marketing vert !
Les marchés carbone ne vont pas « rendre à notre planète sa grandeur » de Frédéric Hache directeur de Green Finance Observatory Faire face au changement climatique exige des politiques environnementales robustes, et non d’autres marchés carbone condamnés à échouer Les marchés des permis de polluer ont été un échec depuis quatorze ans, et il est établi qu’un grand nombre de projets de compensation carbone ont eu un impact social dévastateur. Malgré cela, les marchés carbone restent le principal outil politique de lutte contre le changement climatique en Europe, fondés sur l’espoir erroné qu’ils fonctionneront une fois que le prix sera assez élevé.
Pourquoi les marchés financiers s’affolent” le Figaro,
“En 2019, comme un parfum de crise financière…” Mediapart, “Les marchés américains sur le point de craquer” Les Echos.
D’après la soixantaine de spécialistes interrogés pour l’enquête sur les excès de la finance, les réformes effectuées sur les marchés financiers depuis 2007 ne sont pas suffisantes. Elles se contentent de contenir le système sans jamais changer les structures. Une nouvelle crise peut intervenir à tout moment. Et, cette fois, les conséquences pourraient être plus graves : les États risquent de ne pas avoir assez de moyens pour renflouer les banques.
La place prise par la finance a des conséquences concrètes sur le quotidien de chacun. Même la crise des subprimes, devenue mondiale, avec ses pertes financières colossales, n’a pas permis d’éveiller les consciences sur cette financiarisation de la société. Sans changement structurel de ce secteur, aucune véritable évolution de notre société ne sera possible. Seuls quelques rafistolages pourront être opérés par les politiques. Voilà pourquoi les citoyens ont l’impression que les politiques n’ont plus aucun pouvoir et multiplient les réformes inutiles.
La méconnaissance de cette problématique, la puissance du lobby bancaire et financier, le manque de courage politique alimentent sans aucun doute le populisme. Ce constat a pratiquement fait l’unanimité auprès de la soixantaine de personnes interrogées pour le carnet d’alerte sur la finance.
Taxe carbone, écotaxe pour les poids lourds, lorsque l’écologie entre dans le débat public, elle divise souvent les citoyens. Les manifestations des gilets jaunes le confirment une nouvelle fois. Le choix des réformes politiques et les thématiques mises en avant par les principaux médias focalisent en grande partie sur le transport individuel ou routier. Nous oublions des sujets cruciaux pour l’avenir de l’humanité comme l’eau ou les semences, sans lesquelles il ne peut y avoir de survie. Des thématiques environnementales qui rassembleraient davantage chacune et chacun d’entre nous. Des réformes politiques pour protéger l’eau ou les semences feraient sans doute l’unanimité auprès de la population, tant d’un point de vue écologique qu’économique.
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Les entreprises du CAC 40 ont distribué 67 % de leurs bénéfices aux actionnaires depuis 2009, selon une étude publiée lundi par l’ONG Oxfam. Un partage fait au détriment des salariés et des investissements.
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Portées par une conjoncture exceptionnellement faste, les multinationales du monde entier signent des résultats record.
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