Vivre mieux sans croissance
- novembre 06, 2019
Nous consommons trois fois plus qu’il y a 60 ans
100 multinationales sont responsables à elles seules de 71 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, depuis 1988
Le pic d’extraction du cuivre pourrait être atteint en 2060
Au cours du xxe siècle, l’utilisation des ressources naturelles a augmenté deux fois plus vite que la population mondiale
Le numérique émet 4 % des gaz à effet de serre, plus que l’ensemble des avions
Si nous diminuions la consommation d’énergie primaire de 10 % par habitant, cela entraînerait une baisse du PIB par habitant de 6 %
En France, 88 % des téléphones remplacés fonctionnent encore
10 % des habitants les plus riches de la planète émettent plus de la moitié des émissions de CO2, alors que la moitié la plus pauvre n’est à l’origine que de 10 % des rejets polluants
D’ici 2050, il faudrait réduire notre consommation d’énergie finale d’environ 30 %, du fait de nos seuls changements de comportement
Entretien avec Dominique Méda : contrairement à ce que l’on entend trop souvent, il n’y a pas d’un côté la croissance brune, sale et de l’autre la croissance verte, propre. La croissance verte est un mythe. Les deux courbes de la croissance et des émissions de gaz à effet de serre sont complètement superposables. La croissance doit cesser d’être notre objectif.
Entretien avec l’un des pionniers de la décroissance en France : « Je pourrais être satisfait d’entendre Macron parler de sobriété et de fin de l’abondance. Nous disons pourtant exactement le contraire sur la base d’un constat parfois identique. »
Le président de la République, Emmanuel Macron, des multinationales qui appellent à la sobriété énergétique pour faire face aux conséquences de la guerre en Ukraine mais aussi pour limiter le changement climatique…
Pourquoi ces discours sont-ils indécents voire carrément insupportables ?
Entretien avec Serge Latouche : il faut entrer en décroissance pour limiter la catastrophe. Aujourd’hui, notre imaginaire est colonisé par cet idéal de croissance comme but premier de la société.
« La prédation des ressources et des humains appelle une sobriété choisie et pacifiste »
Jean-Joseph Boillot, économiste, et Juliette Duquesne, journaliste spécialisée dans les thématiques économiques et environnementales, estiment que l’écologie et la décroissance doivent être centrales de cette élection présidentielle.
Pollution du numérique, semences, les échanges avec le public ont été très riches et très intéressants.
Pour écouter l’émission cliquez ici ! Nous avons eu le temps de parler, ce n’est pas toujours le cas !
Les différentes enquêtes Carnets d’alerte dans cette interview pour Time for the planet.