2, 8 milliards d’enfants, de femmes et d’hommes souffrent d’un manque de nourriture ou de micronutriments, soit près 40 % de la population mondiale.

En 2011, 44 millions de personnes supplémentaires ont souffert de la faim, à cause de l’augmentation du prix des denrées alimentaires.

Dans les fermes de pays en développement où les paysans ont eu moins recours aux pesticides et ont mis en place des techniques issues de l’agroécologie, les rendements des cultures ont augmenté de 79 %.

Plus de 70 % des personnes ne mangeant pas à leur faim vivent dans des zones rurales.

En Haïti, les tarifs douaniers du riz ont chuté de 50 à 3 % dans les années 1990. Le riz américain subventionné a envahi l’île. Les importations de riz ont grimpé de 7 000 tonnes en 1985 à 424 517 tonnes de nos jours. Elles ont donc été multipliées par plus de 60 !

70 % des terres agricoles dans le monde sont consacrées à l’élevage et à la culture nécessaire pour nourrir les animaux.

Dans les zones semi-arides comme le Sahel, les pratiques agroécologiques sont précieuses. Elles permettent de multiplier de cinq à dix fois la capacité de rétention d’eau des sols.

L’agriculture familiale génère 80 % de la production alimentaire mondiale, alors qu’elle n’occupe que 12 % de la totalité des terres agricoles.

Évasion fiscale, falsification de la valeur des exportations et des importations, sociétés fictives, sous-évaluation des contrats miniers : l’Afrique perd chaque année 57 milliards d’euros, un montant bien supérieur à l’aide que ce continent reçoit des pays de l’OCDE.

35 % des céréales cultivées servent à nourrir les animaux.