Dans le contexte d’une société planétaire dont le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle est déboussolée, des problématiques majeures sont comme ignorées, noyées dans un immense fatras de banalités et de querelles stériles. Nous faisons des projets sur la comète alors que les fondements de la survie sont, chaque jour, un peu plus sapés.
L’avenir est entre nos mains.
La terre nourricière détruite par la chimie de synthèse, l’eau et l’air dénaturés, les semences reproductibles depuis l’avènement de l’agriculture sur terre perdue, les ressources halieutiques en voie d’épuisement etc… La liste des exactions de l’homme contre la vie ne cesse de s’amplifier pour que vive la finance et les prédations légalisées qu’elle permet. Soyons lucides, la formule de Pierre Fournier « Nous ne savons pas où nous allons tout en y allant » est criante de vérité pour qui est vraiment éveillé.
En traitant chaque problématique grave dans sa spécificité, ces Carnets d’alerte ont pour ambition et espoir d’éveiller les consciences et générer des réactions constructives avec un appel à l’insurrection des consciences. Chaque carnet fait l’objet d’investigations et d’enquêtes rigoureuses auprès d’experts ayant une autorité dans le domaine examiné.
A ce jour, les investigations ont trait à la faim dans le monde, la disparition des semences reproductibles, la problématique de l’eau, celle de la finance et la remise en question de la croissance illimitée comme dogme dont l’absurdité n’a d’égal que le danger qu’elle représente en stimulant l’insatiabilité, sans véritable satisfaction. Mon implication dans cette collection et cette association concerne une perception globale de l’évolution humaine. Juliette Duquesne offre son talent de journaliste aux enquêtes rigoureusement factuelles et vérifiables.
Nous espérons que cette initiative aura l’effet d’éveil que nous espérons pour le bien de la planète qui nous héberge, nourrit et offre tous les biens nécessaires à une vie aussi heureuse et paisible que possible, vie à laquelle nous sommes de plus en plus nombreux à aspirer.
